


Amarres :
cordages
qui servent à fixer le navire.
Amure :
le bord par où l’on reçoit le vent.
Ancre
flottante :
instrument destinant à ralentir le bateau par grand vent.
Appareiller :
lever
l’ancre.
Bois d’ébène :
désigne les esclaves noirs venant d’Afrique qui étaient vendus en
Amérique.
Boit-sans-soif :
ivrogne.
Boucanier :
aventurier vivant dans les forêts des Caraibes, le boucanier chasse le
gibier
au moyen de son long fusil. Il en fume la viande sur le « boucan »,
une grille spéciale qui lui a valu son nom. Il accompagne souvent les
pirates
dans leurs raids sur la terre ferme et peut même décider de s’engager
sur un de
leurs bateaux.
Bout-de-bois :
surnom donné au charpentier sur un navire.
Branle-bas :
littéralement « hors du hamac ». A ce cri, chacun
doit rejoindre son
poste de manœuvre ou de combat (dans ce cas on crie «
branle-bas de
combat ! »).
Cale :
partie du navire située sous le pont, destinée à recevoir la cargaison
et les
prisonniers.
Chasse-partie :
code de conduite des pirates ; la chasse partie prévoit les
punitions, le
partage du butin, et même les indemnités
en cas de blessures graves. Elle est
votée par tout l’équipage.
Coquerie :
cuisine à bord d’un navire.
Corsaire : au
service de son roi, le corsaire a reçu de sa part une lettre de marque
l’autorisant à attaquer les navires
ennemis. Le butin gagné est divisé entre le corsaire et
Drapeau
rouge : signifie que le combat est sera sans pitié et qu’aucun
prisonnier
ne sera fait.
Dunette :
superstructure à l’arrière du navire, à levée d’un bord à
l’autre. On y
logeait les officiers et les hôtes de marque.
Ecoper : ôter
l’eau
qui est au fond du navire.
Ecumeurs des
mers :
surnom donné aux pirates des Caraîbes.
Encalminé :
se dit
d’un voilier immobilisé par le manque de vent.
Etai :
corde qui
maintient un mât.
Etouffer une
voile : la serrer contre le mât pour l’empêcher de prendre le
vent.
Figure de
proue : figure souvent sculptée et peinte à l’avant du navire.
Flibustier :
pirate
de la mer des Caraîbes aux XVIIe et XVIIe siècles.
Forban : pirate ou
bandit.
Frères de la côte :
nom que se donnent entre eux boucaniers et
flibustiers.
Gouvernail :
appareil qui permet de maîtriser la direction qui suit le navire.
Gredin :
personne malhonnête, chenapan.
Grog : boisson
chaude composée d’eau, de rhum, de sucre et de citron.
Gueux de la
mer :
nom donné aux corsaires hollandais pillant les navires espagnols.
Halte-là
! :
ordre d’arrêter le navire.
Hissez ho ! :
ordre ou encouragement pour hisser les voiles.
Jolly Roger :
le
fameux drapeau à la tête de mort.
Latitude : distance
angulaire entre un lieu et l’équateur.
Levant : point de
l’horizon où le soleil se lève.
Lieue : équivalent à 3 milles
marins, soit environ
Longitude :
distance angulaire entre un lieu et un méridien d’origine.
Marin d’eau
douce : marin médiocre, sans expérience.
Mathurin : surnom
des matelots.
Mille sabords ! :
juron de marin.
Morbleu ! :
célèbre juron du XVIIe si�cle.
Palsambleu :
célèbre
juron du XVIIe siècle.
Parez à mouiller, à
virer ! : tenez-vous prêt à opérer une
manœuvre !
Pas de
quartier ! : annonce
qu’aucun ennemi ne survivra au combat.
Pirates
: celui qui exerce le brigandage sur mer.
Nœud : unité de
vitesse valant un mille par heure.
Nourrir les
poissons : être balancé par-dessus bord.
Organeau : boucle
métallique qui sert à amarrer un navire.
Quille :
partie
inférieure de la coque qui assure la stabilité du navire.
Saborder :
couler
volontairement son propre navire, par exemple pour échapper à l’ennemi.
Sentine :
fond de
la cale, humide et infesté de rats.
Sloop : au
temps de la marine à voile, le sloop déformation
anglophone de chaloupe, ou plus exactement le sloop-of-war, désignait
en
Angleterre, les navires plus petits que les frégates, armés de dix à
dix-huit
canons sur un seul pont.
Sombrer :
couler,
disparaître sous les eaux.
Sonder : mesurer la profondeur de l’eau en y
plongeant une corde
lestée.
Toron : élément
d’un cordage composé de plusieurs fils tendus sur eux-mêmes.
Tribord : le coté
droit du navire quand on regarde vers la proue.
Trou
du chat :
ouverture pratiquée entre le plancher de la hune et le mât.
Virer de bord :
changer d’amure.
Virer le
cap :
changer de direction.